vendredi 5 décembre 2008

GRABER, Steve

Les travaux de Steve Graber ont un filtre flou qui rend tout beau, confortable et luminescent. Selon l'artiste, il donne l'illusion de nous transporter dans un autre temps, immuable, un temps sans jugement, où l'intégrité de l'esprit de chacun est préservé et chéri, vierge de jugements extérieurs et d'étiquettes désobligeantes de la société. La plupart de ses oeuvres sont en noir et blanc, car c'est ainsi qu'il colore la vie, en niveaux de gris. Plusieurs collections privées et publiques américaines de musées, fondations et clubs d'art ont de ses toiles.

Cette toile me rappelle... Les parapluies de Cherbourg (1964). Le film musical de Jacques Demy avec Catherine Deneuve. Une fille et sa mère vendent des parapluies dans une boutique. Elle tombe amoureuse d'un mécanicien. Il doit partir à la guerre d'Algérie. Il consomme leur amour juste avant le départ. Elle se retrouve seule et enceinte. Sa mère la pousse à épouser un riche bijoutier. Des années plus tard, elle revient dans sa ville avec sa fille. Elles le rencontrent par hasard. Il est remarié et est devenu propriétaire du garage. Ils sont tous désolés et il n'y a rien à faire pour changer le destin. J'étais très jeune et je me rappelles avoir beaucoup pleuré.

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