Au printemps et à l'automne, le vol des oies est un signe indéniable du changement de saison, l'approche de l'été ou de l'hiver nous est annoncé par leur formation orchestrée et leur criaillements distinctifs: changement de tête à tour de rôle pour ménager l'énergie des meneurs; rapatriement des égarés ou des plus faibles et des inexpérimentés; traversée sud-nord-sud de points d'eau en points d'eau en quête de soutenance et de repos. Et il y a le sort moins enviable de leur rassemblement qui les rend proies faciles pour les chasseurs, des laissés pour compte qui ne passeront pas l'hiver. Mais d'ouïr leurs cris, me remplit toujours de joie et me touche profondément, car le début de quelque chose marque toujours la fin de quelque chose.
dimanche 7 décembre 2008
PIVET, Pierre
Au printemps et à l'automne, le vol des oies est un signe indéniable du changement de saison, l'approche de l'été ou de l'hiver nous est annoncé par leur formation orchestrée et leur criaillements distinctifs: changement de tête à tour de rôle pour ménager l'énergie des meneurs; rapatriement des égarés ou des plus faibles et des inexpérimentés; traversée sud-nord-sud de points d'eau en points d'eau en quête de soutenance et de repos. Et il y a le sort moins enviable de leur rassemblement qui les rend proies faciles pour les chasseurs, des laissés pour compte qui ne passeront pas l'hiver. Mais d'ouïr leurs cris, me remplit toujours de joie et me touche profondément, car le début de quelque chose marque toujours la fin de quelque chose.
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