On se croirait dans une antichambre où le temps est en suspension à la portée de l'infini. La fine couche de glace à la surface de l'eau est palpable. C'est une beauté traîtresse pour qui a le sang chaud. On peut ici se sentir détaché de tout, même si la vie force à se protéger mutuellement les uns les autres. Connus de tous, mais chacun pour soi. Je n'ai pas connu les froids des extrémités du globe... mais je connais le ciel du nord québécois qui est haut et immense. Et j'ai aussi été plus près de l'équateur... où le ciel prend une forme particulière. Là, on le sens beaucoup plus près de nos têtes. Mais à cause de la chaleur, on se sent comme si il y avait toujours quelqu'un penché au-dessus de nos épaules. On se sent toujours entouré, on se sent toujours dans l'intimité de l'autre. Inconnu de tous, mais très près de soi. Tellement, qu'il m'arrivait de me retourner en sursaut de temps à autres. Signe que je viens du nord?
dimanche 7 décembre 2008
ROSENTHAL, David
On se croirait dans une antichambre où le temps est en suspension à la portée de l'infini. La fine couche de glace à la surface de l'eau est palpable. C'est une beauté traîtresse pour qui a le sang chaud. On peut ici se sentir détaché de tout, même si la vie force à se protéger mutuellement les uns les autres. Connus de tous, mais chacun pour soi. Je n'ai pas connu les froids des extrémités du globe... mais je connais le ciel du nord québécois qui est haut et immense. Et j'ai aussi été plus près de l'équateur... où le ciel prend une forme particulière. Là, on le sens beaucoup plus près de nos têtes. Mais à cause de la chaleur, on se sent comme si il y avait toujours quelqu'un penché au-dessus de nos épaules. On se sent toujours entouré, on se sent toujours dans l'intimité de l'autre. Inconnu de tous, mais très près de soi. Tellement, qu'il m'arrivait de me retourner en sursaut de temps à autres. Signe que je viens du nord?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire