Trois tasses. Cela me rappelle la fin des repas à ce petit snack bar où ma mère prenait ses dîners ses jours de travail. Elle prenait invariablement un sandwich aux oeufs vinaigrés avec mayonnaise, oignons sur toast et un café. Parce qu'elle était régulière, venaient s'agglutiner autour d'elle d'autres habitués pour jaser le temps de son repas. Si je me présentais à cet endroit pour lui parler, inévitablement ces inconnus prenaient sans gêne ouvertement part à nos conversations. Cela devenait inévitablement des leçons de savoir-vivre et de tolérance, sans compter les moments d'humiliation totale face au manque d'intimité ou de discrétion que leur présence imposait. À la fin du repas, chacun se levait, et ne restaient que leurs tasses et le pourboire sur le comptoir, souvent preuve unique que ce snack bar était fréquenté...
dimanche 7 décembre 2008
STOTT, Christopher
Trois tasses. Cela me rappelle la fin des repas à ce petit snack bar où ma mère prenait ses dîners ses jours de travail. Elle prenait invariablement un sandwich aux oeufs vinaigrés avec mayonnaise, oignons sur toast et un café. Parce qu'elle était régulière, venaient s'agglutiner autour d'elle d'autres habitués pour jaser le temps de son repas. Si je me présentais à cet endroit pour lui parler, inévitablement ces inconnus prenaient sans gêne ouvertement part à nos conversations. Cela devenait inévitablement des leçons de savoir-vivre et de tolérance, sans compter les moments d'humiliation totale face au manque d'intimité ou de discrétion que leur présence imposait. À la fin du repas, chacun se levait, et ne restaient que leurs tasses et le pourboire sur le comptoir, souvent preuve unique que ce snack bar était fréquenté...
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