Portes ouvertes sur le jardin où on trouvait toujours des plantes en fleurs, rideaux au vent, soleil d'après-midi, petit confort de vieille bourgeoisie. Il y a déjà quelques années de cela, je me rendais régulièrement à la maison de campagne d'un ami. Cette ambiance paisible et dénudée y régnait. Mon ami dédiait son temps à la restauration à l'époque victorienne de sa demeure... à son rythme et aux rythmes de jazz et de blues. Il investissait un temps précieux à peaufiner des détails sans s'en faire qu'il y ait peu de meubles dans la maison. Le strict nécessaire possédait encore le marquage dérisoire de son coût à quelque encan ou brocanteur. Les plus belles journées, on les passait au soleil à laver la voiture sur le parterre tout en regardant les courses automobiles à la télé qui seyait confortablement à l'ombre sur le perron, ou bien, nous nous asseyons entre le poirier et le jardin de tomates derrière la maison à lire ou regarder les vaches dans le champ voisin. L'air circulait constamment et épurait nos idées. Les samedi soirs comptaient un repas à déguster entre amis, des rires et des échanges intellectuels qui faisaient de ce lieu un second chez soi pour chacun. La simple beauté du temps qui passe, de chaque chose, y était extraordinairement riche et sécurisant...
lundi 8 décembre 2008
VON MENZEL, Adolph
Portes ouvertes sur le jardin où on trouvait toujours des plantes en fleurs, rideaux au vent, soleil d'après-midi, petit confort de vieille bourgeoisie. Il y a déjà quelques années de cela, je me rendais régulièrement à la maison de campagne d'un ami. Cette ambiance paisible et dénudée y régnait. Mon ami dédiait son temps à la restauration à l'époque victorienne de sa demeure... à son rythme et aux rythmes de jazz et de blues. Il investissait un temps précieux à peaufiner des détails sans s'en faire qu'il y ait peu de meubles dans la maison. Le strict nécessaire possédait encore le marquage dérisoire de son coût à quelque encan ou brocanteur. Les plus belles journées, on les passait au soleil à laver la voiture sur le parterre tout en regardant les courses automobiles à la télé qui seyait confortablement à l'ombre sur le perron, ou bien, nous nous asseyons entre le poirier et le jardin de tomates derrière la maison à lire ou regarder les vaches dans le champ voisin. L'air circulait constamment et épurait nos idées. Les samedi soirs comptaient un repas à déguster entre amis, des rires et des échanges intellectuels qui faisaient de ce lieu un second chez soi pour chacun. La simple beauté du temps qui passe, de chaque chose, y était extraordinairement riche et sécurisant...
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